Comment vous séparer d'un employé en France?

Découvrez comment vous séparer d'un employé tout en restant dans les clous en France

Employeur licenciant employée
Written by Marc Zerbola Challande

À Savoir

  • Le licenciement est une procédure légale utilisée par les employeurs pour mettre fin au contrat de travail d’un employé en raison de divers motifs, tels que des fautes professionnelles ou des difficultés économiques.
  • La rupture Conventionnelle est une méthode de cessation d’un contrat de travail à l’amiable, reposant sur un accord mutuel entre l’employeur et le salarié, souvent accompagnée d’une indemnité spécifique.
  • Jibble est une solution de suivi du temps et de la présence qui fournit une documentation précise et irréfutable sur les heures travaillées, aidant ainsi à rester en conformité avec les réglementations du travail.
  • Lorsqu’un employé estime que son licenciement est injustifié ou irrégulier, il a le droit de contester cette décision, par exemple en saisissant le Conseil de prud’hommes ou en négociant une rupture conventionnelle.

Dans le monde du travail, les processus de licenciement, de rupture conventionnelle et les litiges qui en découlent peuvent souvent être complexes et délicats à gérer.

Il est essentiel pour les employeurs de comprendre les différentes procédures et les implications légales associées à ces situations afin de garantir un traitement équitable et transparent pour les employés.

De même, les employés doivent être conscients de leurs droits et des recours disponibles en cas de licenciement ou de rupture de contrat.

Dans ce contexte, des outils de suivi comme Jibble peuvent jouer un rôle crucial en fournissant des données précises et vérifiables pour étayer les décisions de gestion des ressources humaines et aider à résoudre les litiges de manière efficace et juste.

 

Quels sont les degrés de licenciement?

Licenciement pour Faute simple

Le licenciement pour faute simple est une procédure légale utilisée par les employeurs pour mettre fin au contrat de travail d’un employé en raison d’une violation des règles établies par l’entreprise. Contrairement à la faute grave, la faute simple ne constitue pas une violation majeure du contrat de travail, mais elle demeure néanmoins une infraction sérieuse.

Exemple

Prenons l’exemple d’un employé qui travaille dans un service clientèle et qui est régulièrement en retard pour ses quarts de travail sans justification valable. Bien que cela affecte le bon déroulement des opérations et le service à la clientèle, cela ne constitue pas nécessairement une faute grave. Cependant, si l’employé persiste dans ce comportement malgré les avertissements et les mesures correctives de l’employeur, cela pourrait être considéré comme une faute simple pouvant éventuellement justifier un licenciement après avoir suivi la procédure disciplinaire appropriée.

Licenciement pour Faute grave

La faute grave dans le domaine du droit du travail désigne une violation particulièrement sérieuse des obligations contractuelles d’un employé, entraînant une rupture immédiate et sans préavis du contrat de travail par l’employeur. Contrairement à la faute simple, la faute grave est une infraction majeure qui compromet gravement la confiance ou l’intégrité de la relation employeur-employé.

Exemple

Imaginons qu’un employé d’une entreprise de sécurité divulgue des informations confidentielles sur les systèmes de sécurité des clients à des tiers, compromettant ainsi la sécurité des biens et des personnes. Une telle action constituerait une faute grave, car elle porte atteinte à la confiance fondamentale que l’employeur place dans ses employés pour protéger les intérêts de l’entreprise et de ses clients. Dans ce cas, l’employeur pourrait légitimement mettre fin immédiatement au contrat de travail sans préavis, en raison de la gravité de l’infraction et de son impact potentiellement dommageable sur l’entreprise.

Licenciement pour  Faute lourde

La faute lourde est la catégorie la plus grave de faute dans le domaine du droit du travail. Elle se distingue par son caractère intentionnellement malveillant ou grossièrement négligent, entraînant une rupture immédiate et sans préavis du contrat de travail par l’employeur. Contrairement à la faute grave, la faute lourde implique une intention délibérée ou une négligence extrême de la part de l’employé, mettant en péril les intérêts fondamentaux de l’entreprise.

Exemple

Supposons qu’un gestionnaire financier d’une entreprise manipule délibérément les comptes de l’entreprise pour dissimuler des pertes importantes et pour son propre bénéfice personnel. Cette action constitue une faute lourde, car elle implique une tromperie délibérée et une violation flagrante de la confiance de l’employeur. En agissant de cette manière, l’employé met gravement en péril les intérêts financiers et la réputation de l’entreprise. Dans un tel cas, l’employeur serait en droit de mettre fin immédiatement au contrat de travail sans préavis, en raison de la gravité de l’infraction et de son impact extrêmement préjudiciable sur l’entreprise.

Pour plus de renseignements:

employé étant viré

Quelles sont les étapes du licenciement lors d'un licenciement?

Le licenciement est loin des films américains où l’employé voit une boite en carton vide sur son bureau, marquant la fin de son aventure dans l’entreprise. En France, le licenciement est strictement encadré, avec des démarches à suivre.

1. Notification Écrite: La première étape consiste pour l’employeur à informer l’employé de son intention de mettre fin à son contrat de travail par écrit. Cette notification écrite doit préciser les motifs du licenciement de manière claire et précise, ainsi que la date à laquelle le licenciement prendra effet. Cette étape est fondamentale car elle établit une trace écrite du processus et des raisons du licenciement, offrant à l’employé une compréhension claire de la situation.

2. Entretien Disciplinaire: Une fois que l’employé a reçu la notification écrite, l’employeur organise généralement un entretien disciplinaire avec l’employé. L’objectif de cet entretien est de permettre à l’employé de répondre aux accusations portées contre lui, de présenter sa version des faits et de fournir toute preuve ou explication pertinente. Cette étape offre à l’employé une opportunité équitable de se défendre et de contester les motifs du licenciement.

3. Décision Finale: Après avoir examiné toutes les informations pertinentes, y compris les arguments de l’employé, l’employeur prend une décision finale quant à la poursuite ou non du licenciement. Cette décision est généralement communiquée à l’employé par écrit, précisant les raisons de la décision et la date à laquelle le licenciement prendra effet. Il est essentiel que cette décision soit fondée sur des faits objectifs et pertinents, afin de garantir un traitement équitable et transparent de l’employé.

4. Préavis ou Indemnité: Selon la législation applicable et les conditions du contrat de travail, l’employeur peut être tenu de donner un préavis à l’employé ou de verser une indemnité de licenciement. Le préavis est un délai donné à l’employé avant la fin effective de son contrat de travail, permettant à l’employé de rechercher un nouvel emploi. Si un préavis n’est pas possible ou souhaité, l’employeur peut être tenu de verser une indemnité compensatoire en lieu et place du préavis, afin de compenser financièrement l’employé pour la perte d’emploi.

 

Quels sont les documents à remettre à l'ex-employé?

À la fin de son contrat de travail, l’employeur est tenu de fournir au salarié plusieurs documents essentiels, afin de garantir une transition efficace et légale de l’emploi. Voici les principaux documents à transmettre:

  • Certificat de Travail: Le certificat de travail est un document attestant de la nature et de la durée de la relation de travail entre l’employé et l’employeur. Il doit être remis à la fin du contrat de travail et doit impérativement être signé par l’employeur. Ce document revêt une importance cruciale pour le salarié, notamment pour ses démarches administratives futures liées à l’emploi.
  • Attestation France Travail (ex-Attestation Pôle Emploi): Cette attestation est nécessaire pour que le salarié puisse bénéficier des allocations chômage. Elle est délivrée par l’employeur et doit être transmise au salarié à la fin de son contrat de travail. Cette attestation permet à France Travil d’évaluer les droits à l’indemnisation du salarié.
  • Solde de tout compte: Le solde de tout compte est un document récapitulatif des sommes versées au salarié lors de la rupture du contrat de travail. Il inclut notamment le paiement des salaires dus, des congés payés restants et éventuellement des indemnités de licenciement. Ce document est nécessaire pour garantir la transparence des transactions financières entre l’employeur et le salarié à la fin de la relation de travail.
  • État récapitulatif de l’épargne salariale (si applicable): Si l’entreprise propose un dispositif d’épargne salariale, l’employeur doit fournir au salarié un état récapitulatif de l’ensemble des valeurs mobilières épargnées. Ce document permet au salarié de connaître l’état de son épargne salariale et de prendre les décisions appropriées concernant sa gestion.

Comment calculer les indemnités de licenciement?

1. Indemnité Légale de Licenciement: Le salarié en CDI, licencié pour motif personnel ou économique, peut prétendre à une indemnité légale de licenciement, sous réserve de justifier d’une certaine ancienneté au sein de l’entreprise. Cette indemnité est calculée en fonction de l’ancienneté du salarié et ne peut être inférieure à:

  • 1/4 de mois de salaire par année d’ancienneté, si l’ancienneté du salarié est inférieure à 10 ans.
  • 1/3 de mois de salaire par année d’ancienneté, si l’ancienneté du salarié est supérieure à 10 ans.

2. Indemnité Compensatrice de Préavis: En cas de dispense de préavis, le salarié peut bénéficier d’une indemnité compensatrice de préavis, équivalente à la rémunération qu’il aurait perçue s’il avait travaillé pendant la période de préavis.

3. Indemnité Compensatrice de Congés Payés : Si le salarié n’a pas pris tous ses congés payés acquis, il a droit à une indemnité compensatrice de congés payés, calculée en fonction de sa rémunération pendant la période de référence.

Ces indemnités sont cumulables entre elles et visent à compenser le salarié pour les pertes financières liées à la cessation d’emploi.

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deux mains qui se serrent car rupture conventionnelle

Rupture conventionnelle

La rupture conventionnelle, seule méthode de cessation d’un contrat de travail à l’amiable, repose sur un accord mutuel entre l’employeur et le salarié, sans nécessiter de justification spécifique. Cette souplesse facilite la transition vers de nouvelles opportunités professionnelles pour le salarié.

Elle octroie également au salarié une indemnité spécifique, dont le montant minimum est défini par la loi mais peut être augmenté par accord entre les parties. Cette compensation financière offre une sécurité lors du départ de l’entreprise, aidant le salarié dans sa transition vers un nouvel emploi ou de nouveaux projets.

Un avantage notable de la rupture conventionnelle est sa compatibilité avec les allocations chômage. Dès la fin du contrat, le salarié peut s’inscrire comme demandeur d’emploi auprès de France Travail, bénéficiant ainsi des prestations chômage s’il remplit les critères requis, ce qui n’est pas le cas en cas de démission.

Conditions pour la rupture conventionnelle

La rupture conventionnelle implique le consentement mutuel des deux parties, à savoir l’employeur et le salarié en CDI. En effet, l’employeur ne peut pas imposer une rupture conventionnelle au salarié, et inversement.

Toutefois, il est important de noter que la rupture conventionnelle est interdite dans certains cas :

  • En l’absence de consentement des deux parties.
  • Lorsque la proposition de rupture conventionnelle est faite dans le cadre d’un accord collectif de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) ou d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).
  • Lorsque la procédure est proposée dans le cadre d’un accord collectif portant sur une rupture conventionnelle collective.
  • Lorsqu’elle est utilisée pour contourner les garanties prévues pour le salarié en cas de licenciement économique.

La procédure de rupture conventionnelle se déroule en cinq étapes principales

  1. Lettre de Rupture Conventionnelle: Le processus commence par la rédaction d’une lettre de demande de rupture conventionnelle, généralement par le salarié ou l’employeur. Cette lettre doit inclure les coordonnées des parties, les détails de l’emploi, et la volonté de mettre fin au contrat de travail conformément à l’article L. 1237-11 du Code du travail.
  2. Entretien Préalable: Une fois la demande effectuée, au moins un entretien préalable est organisé entre les parties pour discuter de la rupture. Ce rendez-vous est obligatoire et peut être assisté par des représentants du personnel ou des conseillers pour les deux parties.
  3. Convention de Rupture: Si les deux parties sont d’accord pour procéder à la rupture, elles rédigent une convention de rupture. Ce document fixe les conditions de la fin du contrat, incluant la date de cessation d’activité et le montant de l’indemnité de rupture conventionnelle.
  4. Validation: Avant d’être valide, la convention de rupture doit respecter un délai de préavis de 15 jours. Une fois ce délai écoulé, la convention est envoyée à la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP) ou à la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Dreets) pour homologation.
  5. Fin du Contrat: Une fois homologuée, la rupture conventionnelle prend effet. Le contrat de travail prend fin à la date convenue, sans préavis. L’employeur doit alors remettre au salarié plusieurs documents, dont le certificat de travail, l’attestation France Travil, le solde de tout compte, et un récapitulatif des sommes épargnées au titre de l’intéressement et de la participation, le cas échéant.

Un salarié touche-t-il des indemnités suite à une rupture conventionnelle?

En cas de rupture conventionnelle, le salarié en CDI a droit à plusieurs indemnités en plus de son salaire jusqu’à la fin de son contrat. Voici un récapitulatif des indemnités:

  • L’indemnité compensatrice de congés payés pour les congés acquis et non pris à la date de rupture.
  • Une éventuelle indemnité due au titre d’une clause de non-concurrence, le cas échéant.
  • Les primes, bonus, et autres avantages éventuels.

De plus, l’employeur verse une indemnité de rupture conventionnelle, qui ne peut être inférieure à l’indemnité légale de licenciement. Cette indemnité est soumise à la CSG pour l’employeur, mais peut être exonérée de cotisations sociales pour la fraction inférieure à 82 272 €, sous certaines conditions. Pour le salarié, elle peut être exonérée d’impôt sur le revenu dans certains cas.

Le calcul de cette indemnité dépend de l’ancienneté du salarié:

  • Moins de 10 ans d’ancienneté: au minimum un quart de mois de salaire par année d’ancienneté, calculé sur la base de différentes formules avantageuses pour le salarié.
  • Plus de 10 ans d’ancienneté: au minimum un quart de mois de salaire par année d’ancienneté jusqu’à 10 ans, puis un tiers de mois de salaire par année d’ancienneté après 10 ans.

Exemple de rupture conventionnelle 
Admettons qu’Anne, une ingénieure travaillant dans une société de conseil en ingénierie, décide de demander une rupture conventionnelle après avoir travaillé pendant 7 ans dans l’entreprise. Son salaire mensuel brut est de 3 500 euros, et elle bénéficie de 5 semaines de congés payés par an.

Anne et son employeur, conscient de la situation, décident de négocier les termes de la rupture conventionnelle lors d’un entretien préalable. Après plusieurs discussions, ils parviennent à un accord. Voici les principaux points de cet accord:

  • Date de fin du contrat: La date de fin de contrat est fixée au 30 juin 2024, laissant ainsi à Anne un préavis de 3 mois.
  • Indemnité de rupture conventionnelle: Conformément à la législation en vigueur, Anne a droit à une indemnité de rupture conventionnelle. Cette indemnité est calculée en prenant en compte son salaire mensuel brut, son ancienneté dans l’entreprise et le nombre de jours de congés payés non pris. Au total, Anne a droit à une indemnité de rupture conventionnelle de 15 750 euros.
  • Autres modalités: L’entreprise s’engage à fournir à Anne un certificat de travail, une attestation France Travail ainsi qu’un état récapitulatif de son compte épargne temps, le cas échéant.

Suite à la rupture conventionnelle, Anne bénéficie d’une période de transition lui permettant de se consacrer à la recherche d’un nouvel emploi. Elle quitte l’entreprise avec une indemnité qui lui offre un soutien financier pendant sa recherche d’emploi, tandis que l’entreprise poursuit ses activités dans un climat de compréhension et de respect mutuel

Licenciement économique

Le licenciement pour motif économique survient lorsque le salarié est licencié pour des raisons qui ne lui sont pas personnelles. Il peut résulter de diverses situations telles que la suppression, la transformation ou la modification de l’emploi, ou d’un élément essentiel du contrat de travail, refusé par le salarié. Ce type de licenciement découle de difficultés économiques, de mutations technologiques, ou d’une réorganisation nécessaire pour sauvegarder la compétitivité ou en cas de cessation d’activité de l’entreprise. Les difficultés économiques doivent être significatives, telles que des problèmes de trésorerie ou un redressement judiciaire. Cependant, elles ne doivent pas nécessairement être catastrophiques ou insurmontables selon la jurisprudence.

En revanche, des situations telles qu’une simple détérioration des marges, la perte de clients, ou des difficultés passagères, ainsi que des objectifs de profitabilité ou de réduction des charges sociales, ne justifieront pas un licenciement pour motif économique. Ces difficultés sont évaluées au moment du licenciement. L’employeur a l’obligation de rechercher activement un reclassement pour le salarié concerné. Il doit lui proposer, dans la mesure du possible, un poste équivalent en termes de qualification et de rémunération.

En cas de licenciement collectif, l’employeur doit consulter les représentants du personnel selon une procédure spécifique, et peut être tenu de mettre en place un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), en fonction du nombre de salariés et de licenciements envisagés.

Pour plus de renseignements:

employée qui quitte le travail par rupture conventionnelle

Exemple

Imaginons que le restaurant en question emploie une équipe de 20 personnes, comprenant des serveurs, des cuisiniers et du personnel d’entretien. Avant la pandémie, le restaurant réalisait un chiffre d’affaires mensuel moyen d’environ 50 000 euros.

Suite aux restrictions liées à la COVID-19, le chiffre d’affaires du restaurant a chuté de manière significative, atteignant seulement 20 000 euros par mois, soit une baisse de 60%. Face à cette situation, la direction de l’entreprise estime qu’une réduction des coûts est nécessaire pour garantir la survie de l’entreprise.

Dans ce contexte, la direction décide de mettre en place un plan de licenciement économique touchant 25% de son effectif, soit 5 personnes. Ces salariés, choisis en fonction de critères tels que l’ancienneté et les charges de famille, sont licenciés avec indemnités conformément à la législation en vigueur.

L’entreprise propose également des mesures d’accompagnement pour les salariés licenciés, telles que des sessions d’information sur les droits au chômage et des aides à la recherche d’emploi.

Un employé peut-il contester un licenciement?

Oui, un employé a le droit de contester un licenciement s’il estime qu’il est injustifié ou irrégulier. Voici quelques raisons courantes pour lesquelles un employé pourrait contester un licenciement :

  • Motif de licenciement non valable: L’employé peut contester le motif invoqué par l’employeur pour le licencier, par exemple s’il considère que la faute reprochée n’est pas fondée ou que le motif économique n’est pas justifié.
  • Non-respect de la procédure: Si l’employeur n’a pas suivi la procédure légale ou conventionnelle pour le licenciement, comme ne pas avoir organisé d’entretien préalable, l’employé peut contester le licenciement pour vice de forme.
  • Discrimination: Si l’employé pense avoir été licencié en raison de son origine, de son sexe, de son orientation sexuelle, de son âge, de son handicap, etc., il peut contester le licenciement pour discrimination.
  • Harcèlement ou représailles: Si l’employé estime avoir été licencié en représailles à une action protégée (comme avoir dénoncé des pratiques illégales dans l’entreprise) ou en raison de harcèlement, il peut contester le licenciement pour abus de pouvoir.

Pour contester un licenciement, l’employé peut engager différentes démarches, telles que saisir le Conseil de prud’hommes, négocier une rupture conventionnelle, ou encore tenter une médiation. Les recours disponibles dépendent de la législation en vigueur dans le pays ainsi que des accords collectifs ou conventions applicables.

Pour plus de renseignements:

dispute entre employeur et employé

Comment Jibble peut vous aider à rester dans les clous en cas de litige?

Jibble peut vous aider à rester dans les clous en cas de litige en fournissant une documentation précise et irréfutable sur les heures travaillées, la présence au travail et la localisation des employés. En enregistrant de manière automatique et précise les heures de travail de chaque employé, ainsi que leur localisation lorsqu’ils utilisent l’application, Jibble crée une piste de vérification indiscutable en cas de litige.

Lors d’un licenciement, par exemple, où les heures travaillées ou la présence au travail sont contestées, les enregistrements de Jibble peuvent fournir des preuves tangibles pour étayer les décisions de l’employeur. De même, en cas de litige lié à une rupture conventionnelle ou à un licenciement économique, les données précises de Jibble sur les heures de travail et la présence peuvent aider à établir des faits concrets pour résoudre le différend de manière équitable et transparente.

En somme, Jibble offre une solution de suivi du temps, de la présence et de la géolocalisation qui peut aider à prévenir les litiges et à résoudre rapidement ceux qui surviennent en fournissant des données précises et fiables pour étayer les décisions de gestion des ressources humaines.

Que faut-il retenir?

En conclusion, les processus de licenciement, de rupture conventionnelle et les litiges qui en découlent sont des aspects inévitables de la gestion des ressources humaines. Cependant, avec une compréhension claire des procédures légales et des outils appropriés comme Jibble pour le suivi du temps et de la présence, les employeurs peuvent naviguer dans ces situations de manière éthique et transparente. De même, les employés peuvent avoir confiance dans le fait que leurs droits sont respectés et que les décisions de gestion des ressources humaines sont basées sur des données précises et objectives. En fin de compte, la transparence et l’équité dans la gestion des relations de travail contribuent à créer un environnement de travail sain et productif pour toutes les parties concernées.

Les lois sur le licenciement en France

Voici les sections de lois officielles concernant notre article:

Code du travail : Titre III : Rupture du contrat de travail à durée indéterminée … (Articles L1231-1 à L1238-5)

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